Organes: Thyroïde - Type: Cancer médullaire de la thyroïde.

Étude CMTpostopFDOPA : étude visant à évaluer la modification de prise en charge des cancers médullaires de la thyroïde par la TEP au F-DOPA, chez des patients présentant un taux élevé de thyrocalcitonine résiduelle en postopératoire. Le cancer médullaire de la thyroïde est un cancer rare qui se développe aux dépens des cellules de la thyroïde. Sa prise en charge consiste en une intervention chirurgicale, la thyroïdectomie totale, complétée d’un curage ganglionnaire qui a pour but d’enlever les cellules cancéreuses qui se seraient propagées jusqu’aux ganglions lymphatiques. Six semaines après l’intervention chirurgicale et devant un taux élevé de thyrocalcitonine (marqueur tumoral), de nouveaux examens complémentaires sont réalisés pour rechercher la présence de maladie résiduelle au niveau des ganglions lymphatiques : tomodensitométrie, imagerie par résonnance magnétique du foie ou tomographie par émission de positons (TEP) au 18-fluorodéoxy-glucose (FDG) (un agent radiopharmaceutique permettant de tracer les cellules cancéreuses). Des études ont démontré un intérêt clinique d’un nouveau traceur, le 18-fluoro-dihydroxyphénylalanine (18F-DOPA) dans la surveillance des cancers médullaires de la thyroïde. L’objectif de cette étude est de démontrer la supériorité du 18F-DOPA dans la recherche de cette maladie résiduelle au niveau des ganglions lymphatiques chez des patients ayant un taux élevé de thyrocalcitonine suite à une intervention chirurgicale. Une TEP au 18-FDOPA sera réalisée chez les patients ayant un taux de thyrocalcitonine élevé dans les 6 semaines ou plus suivant l’intervention chirurgicale. A l’issu de cet examen, le patient pourra rentrer à son domicile. Les résultats des analyses et examens seront recueillis dans un délai maximum de 6 mois suivants la réalisation de la TEP au18-FDOPA. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

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Étude BLU-667-1101 : étude de phase 1 évaluant la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BLU-667 chez des patients ayant un cancer de la thyroïde, un cancer des poumons non à petites cellules ou d’autres cancers solides avancés avec altération du gène RET. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. Le gène RET permet la synthèse de la protéine RET, impliquée dans la régulation de la prolifération cellulaire. Certaines mutations qui affectent ce gène peuvent mener à une prolifération cellulaire incontrôlée et à la formation de cancers. Les mutations de ce gène sont impliquées dans le développement de plusieurs cancers dont le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) et le cancer médullaire de la thyroïde (MTC). Le BLU-667 est un nouveau produit à l’étude qui pourrait avoir une activité anticancéreuse en ciblant les formes anormales de la protéine RET. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BLU-667 chez des patients ayant un cancer de la thyroïde, un cancer des poumons non à petites cellules ou d’autres cancers solides avancés avec altération du gène RET. L’étude se déroulera en deux parties : Lors de la première partie, les patients recevront du BLU-667 à une dose qui sera régulièrement augmentée par groupe de patients, afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième partie. Lors de la deuxième partie, les patients recevront du BLU-667 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première partie. Le traitement des parties 1 et 2 sera répété lors de chaque cure de 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans après la fin du traitement de l’étude.

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Loxo Oncology MAJ Il y a 4 ans

Étude LIBRETTO-001 : étude de phase 1-2 évaluant la sécurité et la tolérance du selpercatinib chez des patients ayant une tumeur solide avancée, ou un cancer médullaire de la thyroïde ou d’autres tumeurs avec une mutation activatrice de RET. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisqu’ils représentent 90% des cancers humains. Afin de protéger l’ADN de nos cellules des agressions extérieurs, il existe des mécanismes de réparation de l’ADN. Ces mécanismes sont nombreux. Lorsqu’un ou plusieurs mécanismes sont mutés et ne fonctionnent plus, cela peut donner naissance à des cellules mutantes qui se multiplient de façon incontrôlée et créent des cancers. Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Lorsque la tumeur est avancée on peut avoir recours à la thérapie ciblée. Le récepteur à activité tyrosine kinase (RET) joue un rôle dans la croissance tumorale et la progression métastatique du cancer. Le selpercatinib est un inhibiteur RET qui inhibe la croissance et la progression tumorale. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et l’efficacité du selpercatinib chez des patients ayant une tumeur solide avancée, ou un cancer médullaire de la thyroïde ou une autre tumeur avec une mutation activatrice de RET. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1re étape, la dose de selpercatinib sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à utiliser lors de la 2e étape. Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2e étape, les patients recevront du selpercatinib à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1re étape. Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus régulièrement pendant le traitement. Des examens biologiques et radiologiques seront réalisés tous les 2 mois pendant un an, puis tous les 3 mois et 1 semaine après la dernière dose du traitement de l’étude puis tous les 3 mois jusqu’à 2 ans après la fin du traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans après le début de l’étude.

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